Luxembourgeois 32%
Résidents UE 24%
Résidents non-UE 3%
Frontaliers 41%
Le nombre de frontaliers employés au Luxembourg augmente d'année en année. En 2008, ils étaient au nombre de 143 945 (France : 72 025, Belgique : 37 074, Allemagne : 34 849).
Le Luxembourg tire des avantages de cet afflux d’étrangers :
• pas de coût de formation et d’éducation, ces nouveaux travailleurs ayant été scolarisés à l’étranger,
• pas de problème d’intégration (résidence à l’étranger),
• pas de conflit social, le chômage étant à déclarer dans la pays de résidence.
Certes les frontaliers sont attirés par de meilleures conditions salariales que dans leur pays de résidence, mais ce ne sont pas les seules raisons.
D’après une étude CEPS publiée fin novembre 2007 (portant sur la Recherche d’emploi des frontaliers au Luxembourg) l’offre d’emploi, plus abondante, au Luxembourg, constitue également un critère de sélection. A cela s’ajoute une meilleure adéquation entre la formation et l’emploi.
En effet, les individus les plus qualifiés ne trouvent pas forcément dans leur pays de résidence, des emplois qui correspondent à leurs formations. Enfin, certains frontaliers mettent en avant que les conditions de travail sont meilleures que dans leur pays de résidence.
Le profil du frontalier : entre choix et opportunités Économie Lorraine n° 229 - Décembre 2003
Le citoyen de l’Union Européenne peut travailler sans autorisation préalable dans tous les Etats membres = droit à la libre circulation.
La loi du 29 août 2008 réduit les formalités des citoyens de l’UE au minimum.
Chaque État membre définit ses conditions d’entrée et de séjour de citoyens d’un pays tiers.
La loi du 29 aout 2008 règle l’attribution des titres de séjour des citoyens d’un pays tiers. En cas d’embauche, la loi oblige l’employeur à donner la priorité à un citoyen de l’UE.
Après 5 ans de séjour le citoyen d’un pays tiers peut obtenir un titre de long séjour lui procurant des garanties.
Pour consulter l'histoire en français : cliquez ici
Pour consulter l'histoire en luxembourgeois : cliquez ici
Pour consulter l'histoire en portugais : cliquez ici
top